ANNONCE DE PAIEMENT DE TROIS MOIS D'ARRIERES DE SALAIRES: COUP DE MAITRE DE TOUADERA ET DE DONDRA

De son retour du Japon où il a assisté à la 7^e édition de la TICAD(?), le Président de la République Faustin Archange Touadéra a annoncé le paiement de trois mois d’arriérés de salaires des anciens régimes aux ayant droits, pour le trimestre prochain.

Les points les plus importants, ayant marqué les vœux du président de la République lors son accession au pouvoir sont la redynamisation de l’administration, la relance de l’économie et la refondation du système éducatif.

Pour ce faire, la redynamisation de l’administration s’appuie sur une démarche trilogique, notamment la cristallisation des salaires, l’apurement graduel des arriérés et la révision de ceux-ci. 

De cette trilogie dépend l’amélioration des conditions de vie des salariés. Or, il faut au préalable faire l’assainissement de l’assiette fiscale garantie par le recouvrement effectif de toutes les recettes publiques, allant des ventes du bois, de minerais, des taxes douanières aux différents impôts.

Le rouage administratif en est lié, et rien ne peut se faire sans un redéploiement effectif de l’administration, sans la présence de l’Etat dans ses zones stratégiques, poumons de son économie, de son fonctionnement. L’on y dénote l’occupation abusive des groupes armés qui se sont engagés grâce à l’Accord politique de Bangui de les libérer progressivement.

Cependant, le président s’évertue de répondre aux attentes du peuple par ses multiples engagements bilatéraux et multilatéraux, pour sécuriser et garantir les salaires, conditionnant l’épanouissement   du personnel administratif.

Ainsi, il a annoncé dès son retour du Japon d’où il a fait une escale en France pour rencontrer le Président français Emmanuel Macron, le paiement de trois mois d’arriérés de salaires au titre du prochain trimestre, octobre-novembre-décembre. Ceci, pour soulager les ayant droits, qui doivent jouir du fruit de leur dur labeur, se dessiner un avenir, rêver d’une vie meilleure.

Le président suit de près le dialogue social entre le gouvernement et les responsables des syndicats, et, il exprime par la même occasion son souci des difficultés rencontrées par les fonctionnaires.  D’ici là, les dossiers remis au gouvernement par les syndicats sont en train d’être scrutés et travaillés aux fins d’une discussion qui aura à réunir le Premier ministre et son gouvernement ainsi que tous les responsables syndicaux, durant laquelle seront évoqués les points y relatifs.

Par ailleurs, les réformes du ministre des finances Henri-Mari Dondra s’y sont attelées, pour donner les résultats annoncés. Il poursuit ardemment les réformes concernant l’assainissement de l’assiette fiscale, laquelle doit être élargie, pour attirer les investissements, parfaire le climat des affaires bénéfiques aux créations d’emplois.

Le moins que l’on puisse dire est que, comme un bon soldat, Henri-Marie Dondra accomplie les missions à lui données par le Chef de l’Etat avec abnégation.  Il s’est depuis illustré par un travail opiniâtre à la tête du département des finances au point que les résultats macroéconomiques en RCA deviennent favorables. Ces retombées  aujourd’hui sont les fruits de la mise en œuvre des différentes réformes menées à perfection au sein du département des Finances et du Budget.

Les points inscrits à l’ordre de discussion avec le gouvernement pourront aider à la refondation de la société centrafricaine. Mais tout cela serait possible si les efforts se conjuguent, si les cœurs se désarment, si la volonté de tous est d’aller vers la paix définitive.

                                                                                                                                                        La Rédaction